AUTOMATA

Le projet AUTOMated enriched digitisation of Archaeological liThics and cerAmics (AUTOMATA) vise à permettre une numérisation peu coûteuse et rapide des objets archéologiques. Ce programme collaboratif de pointe, soutenu par le programme Horizon Europe de l’Union Européenne pour la période 2024-2029, est mis en œuvre par un réseau d’excellence composé de 12 organisations universitaires et non universitaires de 7 pays, sous la coordination de l’université de Pise (IT).

Grâce à la robotique et à des capteurs améliorés par l’IA, AUTOMATA créera des modèles 3D enrichis de données archéométriques, offrant ainsi une solution pratique et rentable pour la numérisation. Les outils robotiques dotés de technologie d’IA nouvellement développées amélioreront le processus de numérisation des propriétés visibles et non visibles des découvertes archéologiques, renforceront la robustesse et l’efficacité de la numérisation 3D, amélioreront l’acquisition de l’apparence des surfaces et intégreront des représentations 2D.

Cette technologie peu coûteuse démocratisera l’accès à la numérisation, ce qui profitera à l’ensemble de la communauté du patrimoine culturel, y compris les organisations publiques et privées actives dans les domaines de la culture, de l’éducation, des TIC, des musées, des entreprises créatives et des médias, facilitera les méthodes de conservation et le travail des restaurateurs, et favorisera le partage inclusif des connaissances via une plateforme de crowdsourcing dédiée.

Enfin, les données collectées par AUTOMATA seront intégrées de manière transparente dans le European Collaborative Cloud for Cultural Heritage (ECCCH), une plateforme partagée conçue pour faciliter la collaboration entre les professionnels du patrimoine et les chercheurs, et leur donner accès à des données, des ressources scientifiques, des formations et des outils numériques avancés adaptés à leurs besoins. Cette plateforme est développée par ECHOES (European Cloud for Heritage OpEn Science), un projet global financé par l’UE qui rassemble les communautés fragmentées du domaine du patrimoine culturel au sein d’une nouvelle communauté autour des biens communs numériques.